Le moteur de ces dessins a été la peur, la peur que nombre de femmes ressentent, elles qui sont les premières à être exposées à la violence du monde.
Je les aime, et j’ai voulu être fidèle à leur courage et leur beauté, en les dessinant, avec grand soin, sur des papiers aussi humbles que délicats, montés sur des chassis, de sorte que ces dessins soient de fragiles monuments élévés en leur honneur.
Autour d’elles, des objets, des déchets de plastique, pour évoquer ce qui dégrade le monde tout entier.